L'étude de SHEMAX sur la poussière de manucure

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1 / Contexte de l’étude sur la poussière de manucure

L’étude qui va suivre a été mandatée par la marque SheMax, et menée par l’Université nationale de Dnipropetrovsk, l’un des établissements majeurs d’enseignement supérieur d’Ukraine. Elle a eu lieu le 22 avril 2021, sous la responsabilité de différents experts, dont Volodymyr Polonsky, professeur agrégé du département des sciences chimiques, et Oleksiy Polisko, candidat aux sciences techniques. Elle porte sur la présence, les caractéristiques et les potentiels impacts médicaux de la poussière inhérente à l’activité de manucure.

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2 / Les risques liés à la poussière de manucure

La manucure est amenée à quotidiennement limer les ongles de ses clients, comme appliquer et retirer du vernis à ongles, ce à l’aide de divers outils. Ces procédés aux allures des plus ordinaires engendrent pourtant de nombreuses substances toxiques environnementales, dont la poussière industrielle. Ces particules microscopiques se propagent dans l’air, et sont ingérées par induction tout au long de la journée par les professionnels de la beauté. Sur le long terme, cette situation est préoccupante, car elle peut être la cause de diverses maladies chroniques :

Altération du système respiratoire : par sa petite taille, notamment lorsqu'elle est inférieure à 5 micromètres, la poussière pénètre facilement dans les voies respiratoires supérieures, ce qui a pour conséquence de créer irritation et inflammation, mais également d’endommager les tissus pulmonaires. Des pathologies sérieuses peuvent naître de ce processus, telles que la bronchite allergique, la pneumoconiose, l’asthme, ou encore la bronchopneumopathie chronique obstructive.

Pathologies visuelles, dermatologiques et fongiques : les particules nocives se déposent également en toute discrétion sur les muqueuses oculaires, sur la peau, et sous les ongles. Elles provoquent alors, une fois encore, des irritations et des inflammations, à l’origine de conjonctivites, d'érythèmes, d'œdèmes, de croûtes, de suintements, de desquamations, ou d'eczéma, ou encore d’onychomycose.

Par ailleurs, à la poussière se mélangent les composants dangereux des vernis, comme le metacrilat, le toluène, le formaldéhyde, l’acétophénone, l’acétate de butyle, les résines de formaldéhyde, le camphre, le canifol, le nitrocellulose, et l’alcool de diacéton. Un grand nombre de ces ingrédients controversés est connu pour être cancérigène. Ils participent à une intoxication progressive de l’organisme. 

 

2 / Les caractéristiques de la poussière de manucure

Des échantillons de poussière de manucure ont été recueillis au sein d’une pièce avec fenêtre d’une taille de 4 mètres sur 4 mètres, avec une hauteur de plafond de 2,4 mètres. Le prélèvement a duré près de 24 heures, et a été effectué durant l’activité professionnelle d’une manucure ayant accueilli 8 clients. Celle-ci a par ailleurs utilisé divers outils de manucure, tels qu’une fraise Marathon 3 Champion, et ne disposait d’aucun appareil de dépoussiérage.

En ces circonstances, les chercheurs en ont conclu qu’environ 4,17 grammes de poussière se sont propagés au sein de l’atelier tout au long de la journée. En se dispersant, cette quantité est même restée plusieurs jours dans l’air.

Les échantillons de poussière obtenus ont ensuite été étudiés à l’aide d’un microscope permettant d'agrandir à différentes échelles la réalité. Ils ont également fait l’objet de plusieurs tests scientifiques de filtrage et de sédimentation. Les chercheurs ont alors remarqué que la poussière se constituait principalement d’extraits organiques d’ongles et de composants de vernis. On peut donc en conclure que la poussière de manucure se forme au moment où le vernis est éliminé, impliquant également une destruction involontaire du revêtement naturel de l’ongle.

D’autre part, la taille, la texture et la forme des particules de poussière de manucure sont d’une grande variété. Leur aspect est généralement oblong, et peut être lisse comme écailleux. Leurs bordures sont presque toujours asymétriques. Quant à leurs tailles, elles peuvent aller d’une dizaine à une centaine de micromètres. Ces caractéristiques ne font que confirmer leur capacité à rester longtemps en apesanteur, et à se déplacer facilement. 

 

3 / La dispersion de la poussière de manucure

Pour évaluer la dispersion de la poussière de manucure en micromètres, les experts ont distingué les particules au travers de différentes catégories.

La première catégorie, divisée en 3 groupes, concerne l’ajustement des particules : grande dispersion (taille supérieure à 50 microns), moyenne dispersion (taille entre 10 et 50 microns), petite dispersion (taille inférieure à 10 microns).

La deuxième catégorie, divisée en 3 groupes, concerne l’origine des particules : particules inorganiques (d’origine minérale), particules biologiques (d’origine végétale ou animale), particule mixte (d’origines biologiques et inorganiques).

Enfin, la troisième et dernière catégorie, divisée également en 3 groupes, concerne l’écart des particules : écart visible (supérieur à 10 microns), écart microscopique (entre 0.25 et 10 microns), écart ultramicroscopique (inférieur à 0.25 microns).

Au regard de la grande variété de tailles, la recherche a fait l’objet d’une approche dite intégrée, incluant une analyse au tamis, visant à séparer les particules de poussières, de manière la plus fine possible.

À l’issue de l’analyse au tamis, les particules ont été divisées par fractions. Par exemple, l’un des échantillons comprenait 1,1 % de grosses particules, qui n’étaient autres que des résidus d’ongles, 37,1 % de particules entre 250 et 500 microns, et 61,8 % de particules inférieures à 250 microns.

Les chercheurs ont ensuite isolé le groupe de particule inférieur à 250 microns, afin d’en déterminer sa composition granulométrique par sédimentation dans un champ gravitationnel. Autrement dit, il était question de mesurer l’évolution de la densité des particules lorsqu’elles se déposent et se suspendent dans l’air.

Dans le cadre de cette démarche, l’utilisation de la méthode pycnométrique était requise. Elle consiste à immerger l’échantillon dans un liquide dont la densité est déjà connue, permettant ainsi de déterminer la densité de l’échantillon.

Les calculs ont pris en compte plusieurs paramètres et unités de mesure complexes, tels que la masse des particules déposées, le temps de sédimentation, le coefficient angulaire d’inclinaison, ou encore le coefficient de déplacement. Le coefficient angulaire d’inclinaison était considéré comme la valeur inversée de la masse indéfinie de poudre qui se dépose dans l’air. Le coefficient de déplacement correspondait, quant à lui, à la moitié du temps de sédimentation. Les résultats obtenus mettaient en avant que le rayon minimal des particules de poussières présentes dans l’échantillon étudié était de 15.7 microns. La taille moyenne des particules prélevées dans un groupe inférieur à 250 microns est de 90 microns. 

 

4 / La concentration de la poussière de manucure au sein de l’atelier de manucure

La concentration de poussière de manucure a ensuite été mesurée dans les locaux du salon de beauté grâce à un appareil hautement performant : le BENETECH GM8804. Ce détecteur multifonction de la qualité de l’air se base sur une technologie innovante, connue sous le nom de photométrie laser de la lumière diffuse. Celle-ci permet d’identifier en temps réel la concentration de particules dites PM2.5 et PM10, soit des particules mesurant 2.5 microns et 10 microns. Elle offre également la possibilité d’identifier le type de particule présent dans l’atmosphère.

Il faut savoir que les particules les plus dangereuses sont de taille inférieure à 10 microns. Par ailleurs, on estime que la concentration de poussière dans l’air devient véritablement nocive pour la santé humaine à compter de 75 mg de particules par m3. Au-delà de 150 mg par m3, elle est évaluée comme extrêmement nuisible.

Pour rappel, l’étude a eu lieu le 20 avril 2021, dans une salle de 4 mètres sur 4 mètres, dans laquelle ni la ventilation ni la climatisation n’ont été utilisées.

L’appareil BENETECH GM8804 a été utilisé à 4 moments différents : avant que la manucure débute son activité, pendant l’activité de la manucure, 15 minutes après le retrait du vernis, et 30 minutes après le retrait du vernis.

De même, 3 paramètres ont été pris en compte pour effectuer les mesures : l’indicateur de concentration à proximité des mains du client lors de l’intervention, l’indicateur de concentration au-dessus de la tête du professionnel lors de l’intervention, et l’indicateur de concentration à une distance de 1 mètre du professionnel lors de l’intervention.

Observons les résultats obtenus dans le tableau ci-dessous, et comparons-le aux résultats obtenus en présence d’un dépoussiéreur SheMax Style Pro.

Tableau numéro 1 : mesures du taux de poussière dans l’air en icg / m3 sans utilisation d’un dépoussiéreur :

Au regard de ces résultats, on peut formellement affirmer qu’une importante, et par conséquent dangereuse, quantité de particules de poussière s’accumulent, aussi bien autour des mains du client, que de la tête du professionnel.

Prenons en guise d’exemple un procédé courant en manucure : le fraisage. Le professionnel utilise une fraise, dont la vitesse varie entre 20 000 et 50 000 tours par minute. Se forment alors des particules de tailles variables, certaines supérieures à 500 microns, d’autres entre 250 et 500 microns, et d’autres encore inférieures à 250 microns. Les deux premières catégories, sous l’action de la gravité, tombent rapidement au sol. Cependant, la dernière catégorie impliquant de très fines particules s’élève progressivement dans les airs. En seulement 15 minutes, elle atteint le visage du client comme du professionnel. Une fois à la hauteur des narines, elle pénètre facilement et rapidement dans les poumons par inhalation.

Toujours suivant le même exemple, imaginons cette fois-ci que le professionnel utilise un dépoussiéreur SheMax Style Pro tout au long du procédé de fraisage : une diminution significative de la concentration de poussière industrielle sera observée. Pour cause, une grande partie des particules est directement aspirée par le filtre de l’appareil, ce qui ne lui permet pas de se propager en grande quantité dans la pièce. 

 

5 / Nos recommandations pour protéger la santé des professionnels de la manucure

La poussière peut considérablement agresser le corps humain. Son impact sur l’organisme varie selon sa forme, son mouvement et sa composition chimique. Le contact avec les particules irrite les muqueuses et les voies respiratoires, ce qui peut avoir diverses conséquences sur la santé.

En Ukraine, la loi numéro 4004-XXII de 1994, la Directive numéro 1109 de 1999, et le Décret numéro 120 de 2006 sont relatifs au bien-être sanitaire et épidémiologique de la population. Cependant, les diverses mesures ne tiennent pas compte d’un certain nombre de nouvelles prestations dans le domaine de la manucure, et de la beauté en général. Les instructions devraient alors être mises à jour, de manière à mieux protéger les professionnels qui exercent dans ce secteur.

Nos recommandations sont les suivantes :

- Porter en toutes circonstances un masque jetable, et penser à le changer entre chaque client, ou au maximum toutes les 2 heures.

- Aérer régulièrement l’atelier pendant au moins 10 minutes, utiliser un système de ventilation, et faire une pause en extérieur toutes les 2 à 3 heures.

- Ne pas consommer de tabac ni autre substance nocive addictive, et adopter un mode de vie plus sain pour renforcer son système immunitaire.

- Utiliser des accessoires de marque SheMax, tels que des hottes aspirateurs de bureau professionnel pour manucure, ainsi qu’une lampe bactéricide pour décontaminer la pièce des substances nocives

- Privilégier les outils de manucure de qualité, en choisissant des fraises de qualité